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Electrik3

DN[A] 2019 : Fontaine, en Conteneur les 22 et 23 mai

Electrik3 évoque un orage artificiel. C’est un cube en verre translucide de 15 litres déposé sur un support de faible hauteur. A l’intérieur, un dispositif électronique lumineux est piloté par un microcontrôleur. Celui-ci est disposé autour d’un haut-parleur transformant le cube en caisson sonore. Par intervalles irréguliers, la cage en verre se remplit de fumée formant un nuage opaque. Dans le cube, se manifeste une activité électroluminescente accompagnée de vrombissements saturés proche du bruit du tonnerre. Ce phénomène visuel et sonore d’une tension non directement accusatrice amène le spectateur, via le sentiment de fascination, à se questionner sur un environnement perturbé. L’installation numérique fait écho à l’équilibre du climat auquel nous sommes aujourd’hui inéluctablement associés.

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Nicolas Gaillardon

Né en 1983 à Orléans, vit à Grenoble. Après des études de dessin technique et dans le Génie Civil jusqu’en 2003, il est diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Tours en 2010. Ayant une pratique artistique pluridisciplinaire mêlant la musique, le dessin et l'installation, l'outil numérique participe à l’élargissement de ses champs d'exploration. Son travail est à la fois poétique et surréaliste. On y perçoit une forte empreinte onirique et une dimension paranoïaque proche des rapports de fascination que peut entretenir avec ses sujets un réalisateur de films. Après sa participation aux Biennales d'art contemporain de Mulhouse et Bourges (2012), il rencontre Samuel Coisne, artiste travaillant à Bruxelles. De là, plusieurs projets mêlant leurs deux univers vont voir le jour. Les années suivantes il participe à la Biennale « Watch This Space #7 », aux festivals sonores « City Sonic » à Mons et « MEM » à Bilbao. Il rejoint en 2016 le collectif Zamaken et est sélectionné pour la biennale Mediterranea 18 à Tirana. En 2018, il reçoit une mention spéciale au salon DDESSINPARIS. Lors du Festival Superflux à Tours, Nicolas Gaillardon est accompagné du batteur Mogan Cornebert lors d'une performance sonore.

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Samuel Coisne

Né en 1980 (Douai) vit et travaille à Bruxelles. Après un Master en arts plastiques obtenu en 2004 à l’Ecole supérieure des arts plastiques et visuels de Mons (Belgique), il est résident durant un an à Recyclart, situé dans la capitale belge. En 2008, il obtient une bourse de recherche au Centre de la Tapisserie de Tournai. Ses expositions régulières depuis 2009 font connaître ses œuvres aux supports variés comme le papier, le verre, le bois ou le plâtre. En 2011, il a été retenu pour le Prix Médiatine et que pour le Prix de la Jeune Sculpture de la Communauté Française de Belgique (Liège). Sélectionné pour résider à la Malterie (Lille), il rencontre l’artiste Nicolas Gaillardon, et élabore plusieurs projets. En 2012, il dévient artiste résident à la Maison d’Art Actuel des Chartreux (Bruxelles) et présente Monographies d’artistes Arts 10 + 2, une exposition personnelle qui réunit une grande partie de ses œuvres, accompagnée d’un catalogue. En 2013, il est présent à Art Paris Art Fair au Grand Palais sur le stand de la galerie libanaise Alice Mogabgab, galerie avec laquelle il collabore depuis plusieurs années. En 2014, Sweet Cuts est sa première exposition personnelle à Beyrouth. En 2015, The Glory of Broken Things à la MAAC de Bruxelles marque la fin de sa résidence. L’exposition est accompagnée du catalogue Break, Broke, Broken retraçant le parcours des dernières années. Suivent alors de nombreuses expositions collectives et personnelles jusqu’à cette année avec l’exposition Parts of infinity à l’Hôtel Bloom de Bruxelles. La fragilité, le hasard et l’apparition sont au cœur de sa pratique. En jouant avec les codes, les divers matériaux, ou encore la question du vrai et du faux, du réel et de l’illusion, il donne à son travail une poétique et une réflexion sur la société d’aujourd’hui.

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